Santé
Une vague de solidarité pour les hôpitaux d'Aubagne
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Au plus fort de la crise sanitaire, une quarantaine de patients atteints par la Covid-19 étaient hospitalisés au centre hospitalier Edmond-Garcin. L’hôpital s’était réorganisé dès la fin février afin de pouvoir créer deux unités Covid-19 de 24 lits et doubler la capacité de son service de réanimation. Même vigilance à l’hôpital privé La Casamance, où un service d’hospitalisation de 40 lits et six lits de surveillance continue ont été dédiés aux patients atteints par le virus, tandis que la capacité de réanimation est passée de 13 à 25 lits.
Comme dans l'ensemble du pays, une grande vague de solidarité est venue soutenir ces deux établissements, confrontés à un défi sanitaire inédit. Les soins et les actes techniques liés à l'épidémie ont nécessité l'augmentation de 39% du personnel du centre hospitalier, où 1306 tests de dépistage et 659 scanners ont été effectués depuis le début de la crise. À La Casamance, ce sont plus de 800 tests et 280 scanners qui ont dû être réalisés.
Les membres des Communautés Professionnelles Territoriales de Santé et les retraités du centre hospitalier ont spontanément proposé leurs compétences afin de suppléer les équipes de soignants mises à rude épreuve. Les appels aux dons de matériels, blouses et sur-blouses, masques et gel hydroalcooliques, ont été largement suivi d'effet, les dons provenant aussi bien de structures publiques ou privées, que de particuliers.
Un territoire mobilisé
Réconfortante et précieuse, la solidarité à l'égard des personnels soignants s'est également traduite, à Aubagne et ses alentours, par de multiples propositions de services, en provenance d'entreprises, de grandes surfaces, d'artisans et de commerçants, d'associations et d'habitants : passage prioritaire aux caisses des magasins, offre de taxis et de transports gracieux, hébergement pour les soignants venus de loin, garde des enfants... Une bulle de bien-être a même pu être mise en place au centre hospitalier grâce à la générosité et au savoir-faire de praticiens présents bénévolement chaque après-midi.
Nombre de commerçants de la filière alimentaire ont veillé également au confort des soignants : dépôt de sacs de course, livraisons de pizzas, de cagettes de fruits regorgeant de vitamines, apports de viennoiseries, de chocolats ou de confiseries...
Sans oublier les applaudissements des Aubagnais chaque jour à 20h, les klaxons des éboueurs, les sirènes des pompiers, la présence de la police municipale et de la gendarmerie venues exprimer solidarité et reconnaissance.
