Economie

Les zones d'activités à l'heure du numérique

Pour continuer d'agir malgré le confinement, les zones d'activités aubagnaises ont dû se réinventer en donnant une place importante au digital.

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L' année 2020 aura été marquée par la Covid-19 et ses conséquences lourdes sur l'économie. Pour les entreprises autorisées à poursuivre leurs activités, des mesures sanitaires strictes ont été appliquées. Depuis le dernier confinement, le télétravail prend ici et là le pas sur la présence au bureau, les réunions et les déjeuners d'affaires. Les tâches des trois associations des zones d'activités d'Aubagne, chargées de dynamiser le territoire, ont été révisées en donnant une place prépondérante aux outils numériques. « Nous avons l'habitude de travailler sur le terrain mais il a fallu se réinventer pour continuer d'agir », explique Leonel De Abreu, président de l'Association Alpha. Annuaire dématérialisé, visioconférences avec les adhérents et newsletters ont notamment été mis en place. Quant aux événements organisés collégialement, leur déroulement a été repensé.

Ainsi, sous l'impulsion du réseau T2R (regroupement des sept zones d'activités de l'Est de Marseille), l'édition 2020 de Job Boost, rencontre entre les entreprises et les demandeurs d'emploi du territoire, s'est déroulée en visioconférence, le 26 novembre.

Des rencontres virtuelles

« Malgré le contexte, cet événement a attiré plus de 140 demandeurs d'emploi dans des salles virtuelles », souligne Michel Souchon, président de l'Association syndicale libre des propriétaires de la zone des Paluds, qui pendant le confinement a accueilli, dans ses locaux, quelques adhérents en situation d'urgence, dans le respect des gestes barrières. L'Association du Parc de Napollon a aussi été en première ligne. Le 3 décembre, la première émission de télé-interactive s'est déroulée autour du thème « La résistance au changement ». Un studio de télévision a été aménagé afin de repenser les visioconférences sous forme d'émissions, avec la participation de deux consultants.

« L'objectif était d'en finir avec les réunions virtuelles parfois ennuyeuses. Il y a eu beaucoup d'interactions entre la trentaine de participants et nos intervenants », se réjouit Aurélie Bois-Macherey, présidente de l'association, qui pourrait renouveler cet évènement en janvier. Mais si la nouvelle année n'en est qu'à son prologue, ces trois associations espèrent une amélioration rapide de la situation sanitaire afin de retrouver le contact humain, symbole de leur engagement quotidien.